Théatre désastreux au champs de batailles
De cadavres et de sang, ruines et bétail
Agonisant ou mourant, dans la défaîte
L'instinct était cru pour ces pauvres bêtes
La peur, le rejet, de l'obscure lumière
Le dégoût et le remors, d'un ange peu fier
Un étrange remoue, dans les eaux troubles
Un brouillard flou, au devant qui redouble
Spectacle angoissant dans une nuit trop froide
Je m'écarte doucement des mes rèves glacials
La vision brouillée par ces grandes flammes
Qui viennent pénétrer au fond de notre âme
Je m'avance peu à peu vers un nouveau monde
La solitude me guête, pas l'ombre d'une onde
Et puis tout d'un coup, se dresse une légion
Armée jusqu'au bout, elle criait mon nom
J'étais seul, prostré, ne pouvant plus bouger
Désarmé, devant eux j'étais piégé
Je pris courage et décida de vaincre
Quand tout se bouscule, comme une vulgaire feinte
Pris de sales tourments et de sueurs froides
J'osculte mon culte, Je scrute la salle
Tant d'espace et tant de vide me condamne
J'ai beau tenter de comprendre, je m'éloigne
Un nouveau plan, mis à execution
Conquérir la terre, retrouver l'action
Sous le deuil morbide d'une proche défunte
J'accoure, mal en point, de couleurs déteintes
Approchant le but avec élégance
C'est une chute brutale qui me fait violence
Le cerveau détraqué, l'air fatigué
Je retrouve le vice pour l'éternité
Spectacle angoissant dans une nuit trop froide
Je m'écarte doucement des mes rèves glacials
La vision brouillée par ces grandes flammes
Qui viennent pénétrer au fond de notre âme
Pris de sales tourments et de sueurs froides
J'osculte mon culte, Je scrute la salle
Tant d'espace et tant de vide me condamne
J'ai beau tenter de comprendre, je m'éloigne